D E R N I E R E M E N T . . .

CZECH-LIST

CHECK LIST. Sous ce nom barbare et mystérieux se cachaient en réalité nos premiers stages cliniques au chevet du patient. A Strasbourg, à pa...

Mes vacances de printemps

"Vacances"

Après un premier mois et demi très condensé où on avait cours cinq jours sur sept voire parfois le samedi matin alternant entre l'anatomie, la physique, les sciences humaines et la pharmaco, on arrivait à une période un peu plus creuse de l'année où les cours de spé commencèrent, aérant notre emploi du temps. C'est véritablement à partir de là que la méthode des deux jours s'appliqua à merveille. On n'avait plus que deux voire trois jours de cours par semaine ce qui permettait de revoir plus fréquemment les cours. 
Oui mais bon, je me faisais terriblement chier. Je me surprenais souvent à allonger mes plages de pause de 30 minutes à deux heures histoire de jouer sereinement à la play. Pépouze.

Je me rappelais alors qu'en début de semestre, je m'étais donné pour objectif de faire encore mieux que le premier. Mon ambition a de l'humour... C'était surement pour ne pas être comme chaque année "le mec qui était large dans le NC au premier quad puis qui en est sorti au deuxième !". Raah encore ces commères de couloir. L'anatomie est sacrément hardcore mais fichtrement intéressant. Ce sont d'ailleurs les seuls cours où le silence est roi. On se rend compte qu'il n'y a pas besoin d'aller en Amérique du Sud pour découvrir des terres inconnues mais qu'il suffit seulement d'explorer les différents parcelles de notre corps. Dire qu'un an plus tard je hais cette matière. 

Puis vinrent les vacances de printemps. Belle grosse enculade de la fac puisqu'en P1, ça n'existe pas, les vacances. Cependant, t'as toujours un mytho pour te lâcher un : "Oué, je pars une semaine en Ethiopie, pas d'électricité, pas de bureau, et surtout pas de machine à café Senseo, impossible de taffer tu vois, je me coupe de la P1 quoi tu vois ! #YOLO".


Même en plein milieu d'une ferme dans la gadoue, sur le Mt.Blanc en pleine tempête de neige, sur une tyrolienne d'accrobranche à l'envers ou en terrain miné ennemi qu'il nous réciterait tous les os de la main en verlan, ce tocard. Salut l'intox. Et puis je devrais pas m'emporter, je m'en balance les anses de ce que fait l'un ou l'autre : moi je sais que je vais taffer comme un porc durant ces vacances. Et jouer à la play, aussi, tiens.

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