D E R N I E R E M E N T . . .

CZECH-LIST

CHECK LIST. Sous ce nom barbare et mystérieux se cachaient en réalité nos premiers stages cliniques au chevet du patient. A Strasbourg, à pa...

Mes meilleurs souvenirs

Voilà un titre racoleur et surprenant dans le récit d'une P1 car oui, si tout est bon dans le cochon, tout n'est pas mauvais dans le goret. La matinée de cours faisait partie de ces agréables moments ou tu te sentais revivre. On échange, on converse, on joue, on s'insulte, on se tabasse. Quand t'arrives dans l'amphi en retard comme d'habitude, tu sens le regard pesant et plein de mépris du peuple se poser sur toi. "Lui, il va rater" murmure un des nombreux privilégiés de l'amphi à s'être vu doter à sa naissance de dons divinatoires. La première fois que j'étais arrivé en retard, j'étais tellement gêné et suintant de stress que je me suis vite dépêché de poser mes fesses collantes sur un innocent emplacement vide, loin de tout le monde, "Ouf !". C'était sans compter que posé en face d'un mur qui te cache la moitié de l'écran, ça allait être relativement difficile de suivre le cours. Depuis, je m'étais aguerri et gardais mon sang-froid même si comme chaque fois en me dirigeant vers ma place fétiche je craignais fébrilement les railleries de mes camarades carrés me demandant "gentillement" de m'asseoir.

Ma prépa

J'avais pris une prépa avant d'aller à la conquête du plus grand sommet de la Terre : Péhun. 1600€ d'altitude, bim. Bon par contre, de la randonnée en été, c'était pas ma tasse de thé. Comme dans la majorité des prépas et au tutorat, c'étaient des étudiants des années supérieures qui nous faisaient la correction des planchages. Si la plupart du temps, on avait le droit à des incapables, certaines fois, on nous collait des moins que rien.

Mes vacances de printemps

"Vacances"

Après un premier mois et demi très condensé où on avait cours cinq jours sur sept voire parfois le samedi matin alternant entre l'anatomie, la physique, les sciences humaines et la pharmaco, on arrivait à une période un peu plus creuse de l'année où les cours de spé commencèrent, aérant notre emploi du temps. C'est véritablement à partir de là que la méthode des deux jours s'appliqua à merveille. On n'avait plus que deux voire trois jours de cours par semaine ce qui permettait de revoir plus fréquemment les cours. 
Oui mais bon, je me faisais terriblement chier. Je me surprenais souvent à allonger mes plages de pause de 30 minutes à deux heures histoire de jouer sereinement à la play. Pépouze.

Mon échographie de grossesse

Article assez personnel. Vous vous reconnaîtrez peut-être sur certains points, peut-être pas, un jour peut-être.

On était à un mois et demi de l'issue finale mais je Le sentais, ça poussait au fond de mes tripes. Jour après jour, semaine après semaine, mois après mois, Il s'est nourri de mes doutes, de ma ténacité, de mes victoires comme de mes défaites. Plus le temps avançait, plus Il apparut comme une évidence. Allait-Il être beau ? Ou serait-Il moche ? Nul ne le savait encore. Le ciel se gâtait, la fatigue me rattrapait à grands pas alors je m'allongeai sur mon pieu, fermai les yeux et pensai aux raisons pour lesquelles j'avais choisi de Le concevoir. Une écho de routine en somme.